BFM TV Première Edition : côtés infos… avec Karine de Ménonville

Toute la team TéléSphère s’est mobilisée pour un challenge : interviewer au grand complet l’équipe de « Première Édition » , la matinale de BFM TV. De 6h à 8h30, nous retrouvons Christophe Delay , Karine de Ménonville, Philippe Verdier , Virginie Plaut , Nicolas Doze , Antoine Larigaudrie , Louise Ekland et Erik Izraelewicz .

Grâce à la gentillesse et à la disponibilité de tous les membres de « Première Édition », tout au long de la semaine, nous allons tenter de lever le voile sur le fonctionnement, les coulisses de l’émission et tacher de goûter à l’ambiance qui y règne. Karine de Ménonville, la composante féminine des infos s’élance à son tour…

Quelles sont selon vous les 3 raisons principales qui font qu’il vaut mieux se réveiller devant « Première Édition » que devant une autre matinale ?

Du direct, du rythme et un ton différent. On informe sérieusement sans se prendre au sérieux: c’est ça notre marque de fabrique.

L’ambiance est bonne, les audiences aussi, sans doute, qu’en est-il ?

Les audiences sont bonnes. Elles n’ont cessé de grimper depuis que nous avons lancé « Première Édition » en juin 2007. Je pourrais faire preuve de fausse modestie en vous disant que ce n’est pas l’essentiel. Mais c’est très important. Tout simplement ça signifie que le téléspectateur adhère à ce que nous proposons. C’est capital parce que c’est pour lui, pour vous, qu’on se lève le matin. Alors oui, on cartonne et on est super contents !

Si vous deviez assurer une autre chronique que la vôtre dans l’émission, laquelle choisiriez-vous (sport, bourse, éco, show-bizz,… volontaire pour partir à Shanghai ?…) ?

Sans hésitation, je file à Shanghai prendre la place d’Emilie . J’adore les voyages, je suis fascinée par l’Asie. Et puis raconter des bouts de vie, rencontrer des gens : c’est pour ça qu’on fait ce métier. J’ai toujours le reportage dans le sang. Alors partir en Chine, ce serait envoûtant.

Quel est votre petit « plus » personnel que vous pensez apporter dans cette matinale ?

Mon petit « plus », c’est un mélange de sérieux et d’improvisation. Je m’explique. Sérieux parce que le métier le demande. Il faut être exigeant, honnête, précis et éthique. C’est essentiel. Mais je sais aussi sortir des cadres, casser les codes. Je ne suis pas « en intraveineuse » avec mon prompteur. Je peux totalement improviser ce qui me permet de décrocher quand l’actualité le permet. Je peux donc sourire, « avoir même un fou-rire » puis après être « tout de suite dedans » . C’est-à-dire reconnecter à l’actualité dans ce qu’elle a de plus sérieux.

Quel est votre meilleur souvenir, et inversement votre pire moment de solitude, à l’antenne dans « Première Édition » ?

Mon meilleur souvenir est très récent. C’est l’élection présidentielle américaine. On a eu la chance de prendre l’antenne juste avant 5 heures du matin, au moment de l’annonce du résultat et de la victoire de Barack Obama… Un grand frisson. Et puis surtout derrière, 3 heures et demi de direct en improvisation total. On avait les sonores et les images qui arrivaient en pagaille et on commentait en direct avec nos envoyés spéciaux. C’était magique d’avoir le privilège de vivre en direct évènement historique.. Et puis grand moment d’émotion, les larmes de Jesse Jackson…

Le pire souvenir, c’est simple, c’est la première semaine en juin 2007. On allait de problèmes techniques en bug. Les 2h30 d’antenne nous ont paru…sans fin le premier jour.

Quel(le) est celui(celle) qui a le plus de mal à émerger le matin ? Qui a besoin de la plus grande quantité de café ?

J’avoue pour le café : c’est moi. Je suis totalement accro. Je prends le premier à 2h15 et ça n’arrête plus jusqu’au soir.
Pour celui qui a le plus de mal à émerger, ça dépend des matins ou plutôt des nuits. Ça peut être celui dont le bébé a pleuré, dont les voisins ont fait la fête, qui a eu une insomnie, des amis à dîner. Ça tourne. Mais globalement on a plutôt la pêche et la blague facile dès 2h30 du matin. C’est ça Première Edition !

Qui est le(la) plus dissipé(e) hors antenne ? Le (la) plus sage ?

La plus sage : c’est Emilie à Shanghai. Forcément, la distance ça aide. Pour le reste de l’équipe, ça peut être beaucoup plus difficile. Il y en a toujours un qui est victime de ce que j’appelle « l’ivresse du petit matin », une sorte d’état second qui pousse au fou-rire par manque de sommeil (et non par abus d’alcool, je précise !). Le pire, c’est quand ça nous prend tous en même temps. Alors là, Virginie nous montre des images de skipper dénudé, Philippe sort son aspirateur pour faire la météo, Christophe danse, Louise bouge les mains et moi je chante du Dalida, du Patrick Bruel. Alors là…

Quel est le membre de l’équipe que vous « aimez » le plus, et pour quelle raison (la réponse « je n’ai pas de préférence » n’est pas recevable ! ) ?

Là je dis joker ! Tout d’abord parce qu’on est une équipe très soudée, très complémentaire. Ensuite parce que Première Edition, c’est une équipe beaucoup plus grande que les quelques personnes qui sont à l’antenne. Il y a la régie, la rédaction… Des personnes qui travaillent dur et qui savent aussi faire preuve d’un côté décalé et chaleureux. Bref, impossible de vous faire un podium. Je ne vais pas vous dire qu’on est une grande famille mais on se retrouve tous en pleine nuit avec le même objectif : faire du bon boulot en y prenant du plaisir… ça crée des liens très forts.
Bon sinon je préfère…

Celui que vous « détestez » le plus, et pour quelle raison (même remarque que ci-dessus ) ?

Non, là je ne vois pas. On ne vit pas dans un monde magique, mais encore une fois on est dans une bulle très spéciale. On vit et on travaille quand tout le monde dort, on se raconte nos vies avant de vous raconter la vie du monde.

Une anecdote sur les coulisses et la préparation de Première Edition ?

Alors Christophe adore faire le poirier , Philippe aime les carambars, Virginie se déguise en lutin, Louise fait des puzzles, je fais des tags sur le plateau… Non, vous ne saurez rien… Les coulisses de l’émission sont classées top secret. En plus, les plus fous, ce n’est pas nous. La régie, si vous saviez…

Question « préférences » (chacun la sienne, pas de jaloux !) : Karine

Seal ou George (le George, what else!) ?

George par fidélité, pour le charme, sa voix sexy et les cafés qu’il pourrait m’offrir. Mais Seal n’est pas loin, c’est le challenge 2009.

Pourquoi n’aimez-vous pas Bénabar ?

Alors pour Bénabar, le chouchou de Virginie Plaut, il faut que je m’explique. Je ne raffole pas de cette nouvelle vague de la chanson française comme Bénabar, Renan Luce ou encore Cali. Je trouve les paroles banales, la musique ordinaire et leur voix bof… Vous avez du le remarquer, dans « Première Édition » on aime bien donner notre avis dans le Show-Biz (uniquement je précise) parce on ne trouve pas que tout est forcément beau et forcément génial parce qu’il faut faire plaisir aux producteurs. Donc Bénabar, c’est pas ma tasse de thé, mais encore une fois, ce n’est que mon avis…

Un message à passer par le biais de cette interview à vos collègues de « Première Édition » ?

Bonjour les loulous, quelqu’un veut un café ?

Avec quel collègue de chaîne concurrente seriez-vous intéressée de débattre des heures durant ?

Des heures durant, c’est pas facile à trouver comme créneau. Mais je choisis mon copain Christophe Beaugrand qui est aujourd’hui sur Canal +. On a travaillé ensemble pendant des années sur LCI. On peut sans problème se parler de nos vies, de nos amis pendant des heures.

Pas trop difficile de suivre le rythme « matinale » ? Sur le long terme pensez-vous continuer sur ces tranches horaires ?

La Matinale, c’est un sacerdoce. Je dors 4 heures par nuit ! Je me couche à 22 heures, je me lève à 2 heures avec des fois une petite sieste quand j’ai le temps en journée. C’est physiquement très difficile mais c’est tellement bon d’être le premier à donner une information, d’avoir l’actualité toute vierge pour soi. On est un peu des dingues mais j’adore mon métier. C’est une passion.

On approche de Noël : quel serait votre cadeau rêvé cette année ? Et celui à bannir absolument ?

Mon rêve : partir dans le désert orange de Namibie. Une découverte qui date d’une marche en Mauritanie. Le désert c’est pouvoir renouer avec la vraie vie, chasser tout ce qui est parasite, la civilisation avec l’électricité, le téléphone, les télés… Lorsqu’on est dans le désert, on peut toucher les étoiles. C’est magique.

A bannir : forcément un disque de qui vous savez…

Un message à passer aux téléspectateurs, et internautes ?

Pour ceux qui nous suivent déjà : un grand merci. Et pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, ceux qui continuent à regarder William Leymergie par habitude, venez nous voir ! On vous donne du direct, des infos avec beaucoup de rythme, le tout avec un ton…différent, légèrement décalé quand il le faut. Je vous assure, ça vaut le coup de zapper. Je vous attend dès 6 heures !

La team TéléSphère vous remercie !

C’est moi qui vous remercie… A demain matin !

 

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