Marina Bertsch explore la santé et l’environnement pour France 24

Que ce soit chez nous ou à l’autre bout de la planète, les questions de santé et d’environnement intéressent tout un chacun., Marina Bertsch, journaliste sur France 24, présente les magazines Santé et Environnement depuis août 2011. Elle revient sur son parcours et nous dévoile les dessous et les enjeux de ses deux émissions.

Marina, afin de faire connaissance, pouvez-vous nous présenter votre parcours et votre formation ?

J’ai un parcours assez classique. J’ai d’abord suivi des études à Sciences po Paris pendant cinq ans. Durant cette période, je suis allée un an aux États-Unis dans une université près de Boston. Après Sciences po, j’ai intégré le CFJ (ndlr : centre de formation des journalistes) où je me suis spécialisée en télévision. En 2002, à la sortie de l’école, j’ai rejoint France 3. Pendant trois ans, j’ai été pigiste au service politique intérieure, puis au service économie pour les rédactions nationale et régionales. Au bout de ces trois années, j’ai voulu aller voir comment cela se passait dans une boite de production. J’ai été embauchée par 17 juin média qui produit le Magazine de la santé sur France 5. J’ai ainsi tourné des reportages dans tous les domaines relatifs à la santé. Puis, j’ai eu envie de changer de domaine. Attirée par l’actualité internationale, quand France 24 s’est montée, j’ai décidé de rejoindre la chaine. J’ai été recrutée en tant que rédactrice et j’ai glissé vers la présentation. Je ne faisais pas d’antenne avant France 24.
Depuis le mois d’août 2011, je présente les magazines Environnement & Santé.

« Environnement » et « Santé » font parti de l’offre magazines de France 24. Leurs noms sont évocateurs, mais quels en sont les concepts ?

Environnement et Santé sont deux magazines hebdomadaires de 12 minutes, tournés en extérieur. Chaque semaine, c’est le gros défi de trouver des plateaux qui collent au sujet. Ces magazines sont constitués de trois sujets. L’un provient d’un de nos correspondants à l’étranger, un autre est réalisé par nos soins, et le troisième vient des agences d’images auxquelles nous sommes abonnés. A l’occasion du Forum mondial de l’eau qui se déroule à Marseille, le dernier numéro d’Environnement aborde la gestion des ressources en eau. Notre correspondant en Israël a tourné un sujet sur le partage des eaux du Jourdain. On a fait un sujet sur la pollution de la Seine avec le retour des saumons. Et on propose un sujet sur l’asséchement des réserves d’eau avec l’exemple d’un lac qui disparaît en Chine. Une des récentes émissions Santé a porté sur le cerveau. Nous avons assisté à quelque chose d’assez extraordinaire : une chirurgie du cerveau à crâne ouvert, avec la patiente réveillée et qui parle ! 5h au bloc, c’est fantastique !

On est une équipe de quatre personnes à travailler sur ces deux magazines : ma collègue du canal anglophone, une coordinatrice d’émission et une stagiaire qui font un boulot formidable. De notre travail de groupe, nous essayons de tirer la meilleure émission possible. Nous faisons du magazine tout en suivant l’actualité pour approfondir les sujets., Comme lors du scandale des prothèses mammaires PIP où nous étions allée visiter une usine de fabrication de telles prothèses.
Nous avons aussi réalisé des émissions spéciales, à Durban en 2011 lors du sommet mondial sur le climat, ou encore en Indonésie à la rencontre des derniers orang-outan.

Comment intégrez-vous la portée internationale de France 24 dans vos deux magazines ?

Pour parler de santé et d’environnement sur France 24, il ne faut pas rester sur des sujets ou des préoccupations franco-françaises. Cela n’intéressera pas notre public. Par exemple, une émission sur l’eau en France serait limitée à la pollution, or un africain ne se pose pas les mêmes questions. Et, nous savons que les émissions sont très regardées en Afrique. On se doit donc d’avoir une résonance internationale. Notre réseau de correspondants à l’étranger est un atout formidable. Ils nous proposent des sujets et on peut leur en commander. Cela nous permet d’avoir une vision plus complète et internationale.

Votre parcours explique vos accointances pour le domaine de la santé. Mais étiez-vous familière des sujets environnementaux avant de présenter le magazine ?

C’est un domaine que je connaissais peu mais qui est passionnant ! Les questions d’environnement touchent tout le monde et c’est un secteur dans lequel il y a énormément de choses à faire.
En télévision il faut être très visuel. Or, si obtenir de belles images est un vrai défi en matière de santé, c’est beaucoup plus facile dans le domaine de l’environnement.

Êtes-vous devenue une écocitoyenne modèle ?

Je triais déjà mes déchets, maintenant je suis devenue plus sensible au sujet. J’avais, par exemple, un avis personnel sur les éoliennes qui a pu évoluer grâce à l’émission. Et au quotidien, ça a une influence même si je ne suis pas la meilleure écocitoyenne. Par exemple, quand je fais un sujet sur l’eau potable et que je prépare le biberon de ma fille, je me pose des questions…

Quels sont vos projets à venir ?

Je profite d’un poste et d’une émission que j’adore. Elle est en plus très regardée. J’espère qu’elle va durer le plus longtemps possible.

Retrouvez Santé et Environnement le samedi à 11h40 sur France 24.

Merci Marina !

 

propos recueillis par Damien D., interview rédigée en collaboration avec Nathalie L.

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