Kady Adoum-Douass : « Arte est une référence, un journal exigeant »

Depuis le 19 janvier 2015, Kady Adoum-Douass donne le tempo de l’actualité internationale aux manettes d’Arte Journal. Arte, Strasbourg,, l’allemand, c’est une nouvelle aventure télévisuelle, voire presque une nouvelle vie, qui a commencé pour Kady. Désormais partagée entre Paris et Strasbourg, la journaliste, alterne ses semaines entre ses JT sur Arte et ses responsabilités associatives. Elle revient sur son début d’année.

Quelles sont vos impressions après ces premières semaines à Arte Journal ?

Très bonne je crois que la greffe prend plutôt bien… L’accueil qui m’a été réservé y est pour beaucoup.

Qu’est ce qui vous a motivé à rejoindre Arte ?

Sans vouloir pontifier, Arte est une référence, un journal exigeant. La qualité de cette chaîne n’est pas à prouver et elle continue d’innover, de se diversifier.

Lors de vos JT sur Canal, le tour du monde de l’actu se faisait en 80s, à Arte Journal, en 18 min. Cette part belle faite à l’actu internationale est-elle un des facteurs de votre venue sur Arte ?

En grande partie oui et tout autant la place faite a la culture.

Arte a une dimension européenne, comment se passe le travail avec vos collègues allemands ?

Très bien. J’apprends mes premiers mots d’allemand avec eux. Surtout avec mon binôme allemand Jürgen Biehle (qui présente le journal une demi-heure avant moi) avec qui nous avons eu tout de suite d’excellents échanges. C’est un vrai plaisir de travailler à ses côtés, c’est studieux mais on rit beaucoup.

Travailler à Arte, c’est travailler à Strasbourg… et aussi vivre à Strasbourg. Pas trop difficile de déconnecter de la vie parisienne ?

Non c’est salutaire je pense. En tous cas pour l’instant ça me fait du bien. Strasbourg est une ville apaisante. A Paris, je gère beaucoup de choses en même temps. Strasbourg me protège. Je suis pleinement sur le journal et quand je reviens sur Paris, je cavale et je gère mon autre vie.

Justement votre « autre vie »… On le sait moins mais vous êtes engagée dans la lutte contre les cancers pédiatriques. Où en est ce combat ?

J’occupe depuis peu la présidence de l’association « Sphères » qui a pour vocation de récolter des fonds pour les travaux de Christophe Grosset et son équipe qui travaillent sur le traitement personnalisé des enfants atteints de tumeur cérébrale. Ils font un travail incroyable mais avec des moyens humains et matériels bien insuffisants. L’intégralité des sommes versées à « Sphères » leur est attribuée.

Retrouvez Arte Journal, tous les soirs à 19h45 sr Arte.

par Damien D.