Roselyne Dubois : « J’ai eu le déclic en parlant la première fois dans un micro »

Sur BFM TV, du lundi au vendredi, on retrouve Roselyne Dubois aux côtés de Jean-Alexandre Baril pour nous délivrer l’actualité en non-stop de 9h à 12h… Roselyne a eu la gentillesse de faire un petit stop pour répondre à nos questions.

Roselyne, vous êtes journaliste et… présentatrice… On commence donc par un exercice que vous connaissez, une présentation… mais de vous !

Je suis arrivée à BFM TV il y a un an et demi. Avant, je n’étais pas très loin : à la radio BFM depuis l’été 2003. Pendant deux ans, j’ai présenté les flashs info en matinale. J’avais aussi fait du reportage et même les points bourse. C’était mon premier job après Sciences-Po et le Centre de Formation des Journalistes.

Pourquoi êtes-vous devenue journaliste ? Et sinon qu’auriez-vous aimé faire ?

Je suis une grande curieuse… et une grande bavarde ! C’était donc le métier idéal. Plus sérieusement, je trouve passionnant de partir d’une information brute, de la décortiquer, de la préciser et finalement de la donner avec le maximum de clés possibles. Il y a aussi ce côté un peu touche-à-tout dans la présentation des infos qui m’a toujours beaucoup plu. Et puis le journalisme a de très nombreuses facettes : entre le reportage et la présentation mais aussi les différents médias. Il y a plein de perspectives. Franchement, je ne me vois pas faire autre chose.

Sortie du C.F.J. vous entrez à BFM Radio… La radio, et cette radio en particulier, était-ce un choix de votre part, des affinités avec la matière économique ?

J’avais quand même pas mal touché à l’économie à Sciences-po mais je n’y tenais pas particulièrement. En revanche, ces quelques années à la radio ont été extrêmement formatrices, il y a un côté assez passionnant à suivre les grandes batailles boursières, les entrepreneurs qui gèrent des millions d’euros et le fonctionnement des marchés. C’est d’ailleurs on ne peut plus d’actualité aujourd’hui. J’ai aussi eu la chance de pouvoir faire très vite mes preuves à BFM, qui laisse vraiment leur chance aux débutants, ce qui n’est pas le cas partout

De BFM Radio vous êtes ensuite passée à BFM TV, comme nombre de vos collègues d’ailleurs… Faire de la télévision faisait-il partie de vos projets ?

Très honnêtement pas du tout ! Je voulais au début écrire en presse écrite mais j’ai eu le « déclic » en parlant la première fois dans un micro. Faire passer l’information uniquement par la voix, c’est un exercice formidable.
Et puis BFM TV s’est créée. Et là, très heureuse surprise !!

La radio c’est une chose, la télévision en est une autre…

A la télévision, tout tourne autour de l’image et la hiérarchie de l’information est donc parfois un peu différente. Mais en présentation, les réflexes sont les mêmes. Il faut être précis, concis et surtout réactif. On doit évidemment faire plus attention à l’apparence, à commencer par la nôtre. Impeccables dans notre façon de nous habiller comme de nous tenir (pas question de gigoter comme je le faisais devant mon micro de radio). Cela a bien sur un côté très flatteur et en même temps un peu déstabilisant : d’un journal que j’ai patiemment écrit et construit, parfois on ne retiendra que la façon dont j’étais coiffée. Autant pour mon ego !

Roselyne, après une saison où vous avez fait preuve de polyvalence (ndlr : présentation des JT d’infos, aussi bien le matin que le soir, les JT économie, la chronique showbiz…), vous vous consacrez désormais exclusivement aux infos génés, au non-stop du 9h-12h aux côtés de Jean-Alexandre Baril ?

Pour l’instant oui. Ces trois heures d’info non-stop et en direct sont très intenses mais aussi très excitantes. On retrouve ce côté réactif et touche-à-tout dont je vous parlais tout à l’heure. Le grand avantage du non-stop c’est de pouvoir tout de suite « casser » l’antenne pour suivre un évènement au plus près. Nous commentons souvent des images en direct que nous découvrons en même temps que les téléspectateurs. Adrénaline garantie.

Comment cela se déroule ?

Côté coulisses, nous arrivons avec Jean-Alexandre vers 5h30 du matin. Nous lisons la presse, les dépêches AFP et nous écrivons nos journaux à quatre mains. Il y’en 4 par heure : les principaux à l’heure et à la demie et deux plus concis en fin de demi-heure. Une fois installés en plateau, tout dépend des informations qui tombent. Nous réactualisons tout et improvisons en direct. J’ai souvent besoin d’une bonne sieste après ça !

Avec les élections américaines, irez-vous faire un journal en direct des States ou participerez-vous à quelque chose de particulier sur cet événement ?

Alors pour la présidentielle américaine, nous avons un dispositif spécial avec pas mal de directs prévus des Etats-Unis, bien sûr, et plusieurs reporters sur place, la formule du Non-Stop sera peut-être un peu bousculée mais rien n’est vraiment encore défini.

J’évoquais votre qualité de journaliste polyvalente… mais justement, le terrain est un endroit où l’on ne vous aperçoit pas… Des raisons à ce fait ?

Pour l’instant, les choses se sont organisées comme ça et je suis ravie en présentation. Mais encore une fois le journalisme a plein de facettes différentes… et j’ai encore pas mal de temps devant moi !

Et pour terminer, votre dernier coup de cœur et coup de gueule Roselyne ?

Coup de cœur : Le restaurant l’Astrance, à Paris. Il vient de décrocher une troisième étoile au Guide Michelin. Je vous avoue que je n’y déjeune pas tous les 4 matins mais j’ai eu la chance d’y aller récemment. Pour une gourmande comme moi, c’est un petit coin de paradis.

Coup de gueule : contre les voitures qui ne respectent pas les cyclistes. Je viens à vélo tous les jours au bureau. A chaque fois, j’ai droit à quelques embardées et moult zigzags pour éviter des chauffards. Ça réveille !

Un grand merci Roselyne !

par Damien D.

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